Immobilier en France : les Belges détrônent les Britanniques

La récente évolution du marché immobilier français a révélé un changement significatif dans les habitudes d’achat des non-résidents. Les Belges, avec leur approche méthodique et leur amour de la Provence, ont surpassé leurs homologues britanniques, s’établissant comme les nouveaux leaders parmi les étrangers investisseurs en France.

Le virage belge sur le marché immobilier français

Le Lubéron, connu pour ses paysages pittoresques et son climat méditerranéen, figure parmi les destinations de prédilection des acheteurs belges. Cette attirance n’est pas nouvelle, mais elle s’est intensifiée au point où la Belgique est aujourd’hui le premier pays non résident à investir dans l’immobilier français. Une étude pilotée par le Crédit commercial de France indique que nos voisins du nord ont pris une avance considérable en termes d’acquisitions immobilières. En moins d’une décennie, la part des achats réalisés par les Belges a grimpé de 14% à près de 20%, dépassant ainsi celle des Britanniques.

Les raisons d’un engouement croissant

Plusieurs facteurs expliquent cette montée en puissance belge. La proximité géographique et linguistique, conjuguée à un attachement sentimental pour certaines régions françaises, a conforté ce choix chez de nombreux investisseurs belges. La stabilité et la sécurité qu’offre l’immobilier en France constituent également des atouts majeurs plébiscités par ces nouveaux acquéreurs.

Des choix géographiques stratégiques

Contrairement aux Britanniques qui ont une préférence marquée pour des régions comme la Nouvelle-Aquitaine ou l’Occitanie, les Belges jettent davantage leur dévolu sur la Provence et le nord de la France. Le budget moyen alloué varie sensiblement selon les régions choisies mais affiche une tendance générale à l’économie par rapport aux années précédentes.

L’influence du Brexit et de l’économie

L’exode massif des Britanniques du marché immobilier français peut être attribué au Brexit et au déclin subséquent de la livre sterling face à l’euro. Les restrictions de mobilité imposées aux non-résidents européens ont également joué un rôle dans cette dynamique. Toutefois, le regain récent de la livre pourrait inverser cette tendance si elle se maintient.

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Un marché en mutation

Même si les Belges dominent actuellement le marché immobilier français parmi les étrangers non-résidents, il convient de rester attentif aux fluctuations économiques qui pourraient redessiner le paysage des investissements immobiliers en France.