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Le secteur immobilier en France a connu des évolutions notables au cours de ce deuxième trimestre de l’année 2024. Les analyses des grands réseaux d’agences immobilières ont révélé une baisse significative des prix qui pourrait redessiner le paysage immobilier national.
Baisse généralisée des prix au mètre carré
D’après les données communiquées par Foncia, un recul de 8% sur les prix au mètre carré a été observé sur une année. Cette tendance à la baisse est également confirmée par d’autres acteurs majeurs du marché tels que Orpi, qui note une diminution de 7% pour l’ensemble du semestre, tandis que Laforêt fait état d’un repli de 4,1%. Ces chiffres illustrent un ralentissement qui pourrait signifier un ajustement du marché face aux capacités financières des acquéreurs.
Impact de la conjoncture politique et économique
L’immobilier ancien est particulièrement touché, avec selon Laforêt, une chute plus prononcée pour les maisons (-6,8%) que pour les appartements (-1,7%). Une tendance qui peut s’expliquer par le poids financier croissant des charges liées à l’entretien et à l’énergie pour les propriétés individuelles. Par ailleurs, le contexte politique actuel avec la dissolution récente de l’Assemblée nationale engendre un climat d’attentisme. Les acheteurs potentiels semblent en effet suspendre leurs projets immobiliers dans l’attente d’une visibilité accrue sur les orientations politiques futures.
Des perceptions divergentes chez les acquéreurs
Cette période d’incertitude se traduit par des comportements contrastés sur le marché : certains souhaitant profiter des taux actuellement négociés accélèrent leurs démarches, tandis que d’autres préfèrent patienter jusqu’à ce que l’environnement politique et économique soit plus stable. Dans ce contexte fluctuant, les professionnels du secteur préconisent davantage de souplesse et mettent en avant la nécessité d’un ajustement tarifaire pour relancer l’activité.
