Le secteur du bâtiment en attente de mesures concrètes de la part des nouveaux députés

Face à l’urgence, les représentants de la filière bâtiment et logement n’ont pas tardé à prendre la parole afin d’encourager les nouveaux députés à relancer l’activité du secteur. Les professionnels de la construction et du logement demandent des actes concrets pour dynamiser le marché du neuf et inscrire des perspectives pour la rénovation énergétique.

Reprise rapide du travail parlementaire attendue

« Les députés doivent rapidement reprendre le travail », affirme Jean-Christophe Repon, président de la Capeb, contacté par nos soins. « Nous demandons à ce que les élus répondent aux problématiques dont nous faisions état avant la période électorale, et reprennent les travaux sur la simplification de la vie des entreprises et la politique publique en matière d’aide à la rénovation énergétique en 2025. »

Il était en effet prévu que la réforme, finalement avortée, du dispositif MaPrimeRénov’, soit à nouveau tentée au 1er janvier prochain. Les acteurs du secteur attendent donc avec impatience que les élus se penchent sur cette question cruciale pour l’avenir écologique et économique du pays.

Les attentes des professionnels du bâtiment

Au-delà de la rénovation énergétique, d’autres enjeux sont au cœur des préoccupations des professionnels du bâtiment. La Fédération française du bâtiment (FFB) propose ainsi une dizaine de mesures « essentielles » pour relancer l’activité dans le secteur. Parmi ces mesures, on retrouve notamment la mise en place d’un grand plan de relance du logement, destiné à favoriser la construction de logements neufs et à soutenir l’emploi dans le secteur.

Les architectes, quant à eux, appellent à une politique de l’habitat et du cadre de vie ambitieuse. Ils estiment qu’il est impératif que les candidats soient sensibilisés à l’importance d’une architecture garante du cadre bâti, du vivre ensemble et respectueuse de l’environnement.

Le contexte économique actuel

Au 1er trimestre 2024, les carnets de commandes et la situation financière des artisans du bâtiment en Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) ont reculé. Cette situation témoigne d’une certaine inquiétude quant à la reprise de l’activité dans le secteur. Le gouvernement souffle sur la braise de la reprise des chantiers, avec les ministres du travail et du logement appelant à son accélération.

Le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, a également évoqué lors d’une interview sur CNEWS le 16 mai dernier, de potentielles économies sur le budget 2024 concernant le logement et le travail. Les décisions prises par les nouveaux députés et le gouvernement pourront donc avoir un impact majeur sur l’évolution du secteur du bâtiment.

En somme, les acteurs du secteur du bâtiment attendent avec impatience que les nouveaux députés mettent en place des mesures concrètes pour relancer l’activité, tant en matière de construction neuve que de rénovation énergétique. Leur action sera déterminante pour l’avenir économique et écologique du pays.