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Le marché immobilier français, après avoir traversé une période de turbulences, semble montrer des signes timides d’une reprise attendue. Les dernières analyses des notaires révèlent un fléchissement marqué du volume des transactions mais également des perspectives qui pourraient annoncer un redémarrage du secteur en fin d’année.
Un marché en berne face à une baisse historique des transactions
Avec une chute de 23% en février sur une base annuelle, le volume des transactions immobilières a atteint un creux que l’on n’avait pas observé depuis plusieurs années. Une telle contraction n’a pas manqué d’ébranler le secteur, suscitant de vives inquiétudes parmi les professionnels et les futurs acquéreurs. Ce recul significatif amène à s’interroger sur les facteurs susceptibles d’expliquer cette descente vertigineuse et les moyens de relancer la machine immobilière.
Des éclaircies à l’horizon ?
Toutefois, loin de se laisser gagner par le pessimisme, les experts du domaine notarial entrevoient une lueur d’espoir. Malgré un horizon assombri par la crise actuelle, ils anticipent un ralentissement de la baisse des ventes dans les mois à venir, préfigurant peut-être un rebond plus conséquent du marché immobilier. La résilience du secteur pourrait être stimulée par un assouplissement monétaire espéré de la part de la Banque centrale européenne, avec une possible baisse des taux directeurs qui favoriserait in fine l’investissement immobilier.
La dynamique des prix, levier d’une reprise ?
Les prix constituent également un paramètre clé dans cette équation complexe. Avec un recul observé de près de 3,9% au dernier trimestre 2023 et une projection de baisse continue jusqu’à mi-2024, les acteurs du marché s’accordent à dire que cette correction pourrait jouer en faveur d’un regain d’intérêt pour la pierre. En région parisienne notamment, on note une tendance marquée à la diminution tarifaire qui pourrait séduire davantage d’acquéreurs potentiels et ainsi insuffler un nouveau dynamisme au secteur.
Une capitale sous le signe de l’ajustement
À Paris, symbole du marché haut-de-gamme français, le mètre carré pourrait connaître une dépréciation sensible avec une baisse annuelle estimée à 7,6%. Cette évolution tarifaire est scrutée attentivement tant elle influence directement le sentiment général et pourrait incarner le baromètre d’une future inversion de tendance sur le marché national.
